Sea-Doo RXT-X 260 RS 2010Le
RXT-X 260 RS concentre toute la technologie Seadoo qui a repoussé ses limites pour l’occasion afin de garantir un excellent couple efficacité-performances. Contrairement aux chocs visuel et technologique de l'année dernière avec les révolutionnaires
RXT IS 255 et GTX Limited IS 255, les nouvelles machines Seadoo ne vous éclatent pas la rétine. On ne peut pas bouleverser l'univers des motos marines tous les ans non plus.
l’innovation de 2009Cette année, Sea-Doo a révolutionné l'univers du jet-ski avec sa technologie iControl. Certes, le système de freinage, la gestion des gaz avec les deux gâchettes (une pour l'accélérateur et une pour le frein/marche arrière), la position neutre et la nouvelle
coque S3 ont fait l'unanimité. Cependant, le système de suspension n'a pas rencontré un succès total surtout dans le clan des plus sportifs.
En effet, cette technologie apporte un plus incontestable sur les machines de plaisance, grâce à un niveau de confort dans le clapot jamais atteint jusqu’ici. En revanche elle ne convient pas vraiment à une utilisation sportive, voire extrême, à cause d'un poids supplémentaire (environ 50 kg), d'un manque de feeling et des réactions trop vives quand on essaie d'exploiter pleinement le potentiel sportif de la machine.
Se développerPour faire évoluer sa bombe (le RXT-X), Sea-Doo a donc maintenu et optimisé sa technologie iControl en mettant de côté la suspension.
Contrairement au RXT-X 2009, le modèle 2010 revient avec une colonne en « X » en aluminium réglable en hauteur sur 4 positions comme le reste de la gamme.
Mais ce n'est pas tout ! En desserrant deux vis sur chaque demi-guidon, ce dernier peut être réglé en inclinaison et en largeur (environ 15 mm de chaque côté) afin de trouver la position de pilotage parfaite. Le design de l'ensemble est en plus très réussi et appuie fortement la philosophie "racing" de la machine.
Moteur : Rien à SignalerCertains seront déçus, mais côté mécanique, le
RXT-X n'évolue pas. Il est toujours propulsé par le trois-cylindres Rotax compressé de 1494 cc. Grâce à une gestion électronique optimisée, la puissance passe à 260 CV histoire de rétablir son retard par rapport au
Kawasaki Ultra 260 X. Pourtant, sur l'eau, le gain de puissance semble plus important que ces 5 petits canassons. La nouvelle
coque S3 y est pour beaucoup grâce au décrochement situé juste derrière l'entrée d'eau qui réduit les turbulences permettant au jet d'être moins freiné.
Electronique dépasse l’entendement
Outre le design, c'est surtout au niveau du poste de pilotage que les évolutions sont les plus flagrantes. Les ingénieurs BRP se sont penchés sur l'instrumentation qui propose désormais, en plus des informations du modèle précédent
- un chrono tour par tour;
- le temps et la distance restants avant la fin du réservoir;
- la vitesse et le régime moteur maximums atteints et moyens;
- la consommation instantanée;
- la température moteur.
On notera que le compteur analogique est maintenant gradué jusqu'à 80 mph (ou 120 km/h) et que l'instrumentation reprend le coloris noir/orange de la machine. Entre autre, tous les modèles équipés de la technologie iControl, proposent deux modes de fonctionnement : « Touring » ou « Sport ».
Un tour de maître qui risque de faire mal à la concurrence, surtout qu'aucune grosse nouveauté n'est attendue chez Yamaha et Kawasaki pour 2010.